ECO-CJF Athlétisme


les interclubs, vus de l'intérieur

Publié le 17 mai 2017 par

l'esprit des interclubs, dans la tête d'un athlète ...

les interclubs, vus de l'intérieur

JOUR J – HEURE H – Stade de Blois

Quand on arrive sur le stade, on ressent toujours ces mêmes choses, l’appréhension d’une compétition à enjeu collectif où ma propre performance compte plus que jamais. On prend une bouffée d’air frais, on regarde d’où vient le vent, qui est déjà présent dans les tribunes et on se prépare à livrer bataille.

On regarde notre camarade à droite, notre entraineur à gauche, un sourire au coin des lèvres en sachant que l’on va passer une incroyable journée. Une journée à se donner pour les autres, une journée où il faut performer.

Drapeau levé, au son des trompettes, des tambours battants, les visages peints aux couleurs qui nous sont propres, on se prépare à s’affronter dans le stade pour savoir, à la fin de la journée, qui sera le meilleur sur la piste mais aussi dans les gradins. Qui aura le meilleur maquillage ? Qui fera le plus de bruit ? Chaque partie de cette journée devient une véritable compétition pour la suprématie du club.

Cette compétition n’aurait pas autant de valeur si mon équipe ne me poussait pas à faire de mon mieux. Quand je cours j’entends les tambours et les trompettes de mes camarades, je sais qu’ils sont avec moi et qu’ils me regardent. Il m’est ainsi impossible de les décevoir. Chaque regard posé sur moi me donne une force supplémentaire, pour aller au-delà de ce que l’on attendait de ma personne. Jamais je ne les décevrais, jamais je ne donnerai pas tout ce que j’ai à donner. Quelques soit les efforts que j’aurai à fournir aujourd'hui, mon cœur, mon esprit et mes camarades me porteront quand mon corps s'affaiblira.

Les épreuves s’enchaînent, les performances tombent, mais chacun donne tout ce qu’il a à donner. Chaque centième, chaque centimètre peut faire la différence et la lutte est acharnée. Une lutte pour le prestige de notre club.

Quand les derniers sauts ont été fait, les derniers engins lancers, et les derniers témoins transmis, toujours debout, on entend les scores arriver.

Quelle joie !  Quelle satisfaction d’entendre que l’ECO CJF atteint les 53000 points. Quel soulagement de se dire que ce n’est que la suite logique des deux années précédentes, que la montée en N1A est si proche. Quel soulagement de savoir que tout n’a pas été fait en vain et que seulement la moitié du chemin est parcouru.

Je les regarde, je les observe tous, aux couleurs blanche, verte et violette, et je me dis « que ferai-je sans eux ? Je suis si fier, fier d’avoir mon coach, fier d’avoir mes partenaires, et fier d’être dans mon club et d’être présent pour lui aujourd’hui », alors pour lui, dans 15 jours, à Antony je me battrais à nouveau, et je n’irai pas sur la piste en reculant.

J’irai avec tout le courage que je possède et avec fierté. La fierté de savoir que je ne suis pas seul, car seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin, et avec moi j’ai toute mon équipe.

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